jeudi 30 mars 2017



Après avoir été repoussée plusieurs fois au cours de la semaine pour cause de planning serré (trop serré), c’est d’un pied ferme et déterminé que nous attaquons la visite de la basilique Saint Pierre. Enfin, n’exagérons rien : les bouchons matinaux ont été plus denses que les jours précédents, ce qui n’est pas tip top le jour où l’on veut visiter la plus grande église du monde. En effet, nous ne sommes pas les seuls sur la place Saint Pierre. Loin de là…



« C’est la queue ça ? Mais y en a pour cinq heures au moins !
- Mais non ! Remplissez votre livret en attendant.
- Ça s’appelle Saint Pierre parce que c’est bâti en pierres ? »
S’il est vrai qu’il y a pas mal de monde, le système est plutôt bien rôdé et nous avançons assez vite. M’enfin pas assez pour ne pas craindre que nos chères têtes blondes n’attrapent un coup de soleil. Une fois encore, le dévouement de l’équipe encadrante est beau à voir : on pousse les loulous à s’hydrater, on prête même nos chapeaux (on est trop bons : cela nous perdra).
Ce qui ralentit les visiteurs aux abords de la basilique, c’est que chacun doit passer par un portique et faire scanner ses affaires. Dans un souci d’efficacité, nous demandons à ces jeunes gens de se préparer : tout ce qui pourrait faire sonner le portique doit être rangé dans le sac à dos. Même sa montre. Même sa ceinture. [Catégorie « phrases qu’un professeur ne pensait pas dire un jour »] : « Allez, on enlève sa ceinture, les enfants ! »
Et là, consternation : ils ont quasiment tous une paire de ciseaux et / ou un compas dans leur trousse. Damned ! Alors que certains se lamentent déjà (« Mais c’est mon compas du CM1 ! »), Mme McGyver tente une suggestion : et si on cachait tous les objets dans un coin et qu’on les récupérait à la sortie ? Mister « Rosaceeee ! » s’empare d’un sachet, récupère (presque) tous les instruments dangereux et hop ! les cache dans une poubelle. Et il les récupèrera une fois la visite terminée : franchement, on est trop fort (#LançageDeFleurs).
Nous passerons sous silence l’épisode du gang des Petites-Vessies qui, une fois les contrôles passés, n’ont rien trouvé de mieux que de se précipiter dans les premières toilettes venues… sortant ainsi de la zone d’accès à la basilique…. Heureusement tout s’est bien fini (mais nom d’un petit bonhomme !).




Après un petit rappel musclé sur le comportement adéquat à observer dans un tel lieu, nous pénétrons enfin dans la basilique Saint Pierre. Dorures, sculptures, la Pietà de Michel-Ange, les coupoles, les marbres, les frises : on en prend plein les mirettes. « Ça fait tellement longtemps que je voulais venir ! »

Le troisième chérubin !

Un petit coup de bus (on ne s’en lasse pas) et nous voilà au parc de la Villa Borghèse pour la pause repas.





Deux ou trois élèves perdus et retrouvés plus tard, nous filons dare dare à la Galleria Nazionale d’Arte  Moderne. Réalisme, impressionnisme, futurisme, surréalisme, art conceptuel : un vrai cours d’histoire de l’art sous nos yeux ébahis.




Nous terminons notre journée par un dernier musée : le Museo d’Arte Contemporanea de Roma. Alors, l’art contemporain, n’est-ce pas, chacun doit se faire son petit avis, hein. Globalement, tout le monde a réussi à trouver matière à s’enthousiasmer.




Nous échappons aux bouchons du soir et rentrons plus tôt que prévu à l’hôtel (youpi) pour un festival de larmes et de nervous breakdown (flûte). 

Allégorie de l'ambiance du soir
Au texte : F.K. (sans le garde-malade)

Aux images : tout le monde





























1 commentaire:

  1. Merci à l'équipe des professeurs et à Benjamin pour ce chouette voyage !!!
    Beaucoup de bons souvenirs et merci pour le blog et les photos.
    Roman et sa famille .

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